D’abord mobilisée mi-octobre dans le cadre des rapatriements de Français d’Israël – plus de 200 personnes ont alors sollicité France Horizon pour un hébergement exclusivement temporaire – l’association est maintenant mobilisée auprès de familles rapatriées de Gaza (transitant par l’Égypte) : 100 personnes ont ainsi été rapatriées par les autorités ces 10 derniers jours.
Présentes à Orly et Roissy, les équipes franciliennes et du siège de France Horizon ont ainsi prises en charge ces 5 dernières semaines près de 300 personnes rapatriées d’Israël et de Palestine – comprenant notamment des enfants avec leurs parents dans un état de fatigue prononcée – nécessitant un accueil, un hébergement, voire un accompagnement sur la durée.
Un accueil d’urgence avant une orientation en région, puis un accompagnement pérenne
Présentes dès la descente d’avion, nos équipes sociales déploient, suivant les besoins, deux phases distinctes :
- Une première phase d’accueil d’urgence qui comprend une évaluation de la situation et des besoins de chacun, le transport vers un hébergement d’urgence (hôtel) proche de l’aéroport, l’orientation vers des acteurs de santé si nécessaire et une réponse aux besoins de première nécessité…
- Une seconde phase d’accompagnement stabilisée et pérenne qui comprend une orientation vers un hébergement ou un logement équipé en région (suivant les disponibilités du parc de logements) ainsi qu’un accompagnement socio-économique global : accès au logement, emploi, ouverture des droits, scolarisation des enfants, accès aux soins, accompagnement psychologique…
L’association adresse ses remerciements aux équipes sociales et de direction pour leur réactivité dans ce qui représente leur 5e mobilisation de l’année à l’occasion de rapatriements d’urgence.
Un rythme que l’association n’a plus connu depuis de très nombreuses années, symptomatique d’une forme de normalisation de l’usage de la violence dans les relations internationales, en lieu et place de solutions politiques respectueuses des droits humains, et dont les premières victimes sont, encore et toujours, des civils innocents.